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Vie de parents

Comment combattre les préjugés, notamment sexistes, avec ses enfants ?

Tout juste arrivés dans ce nouvel univers de la parentalité, laissez-nous vous souhaiter la bienvenue ! Vous lui procurerez amour et sécurité pendant les premières semaines et premiers mois et en profiterez pour faire connaissance avec bébé. Quel magnifique programme ! Ensuite, rapidement, viendront sûrement les réflexions au plus long cours, relatives à l’éducation et au cadre que vous souhaitez donner à votre enfant au fil de sa construction. Même si vous y avez philosophiquement réfléchi avant la naissance, certains points vont devenir rapidement de plus en plus concrets.

Les préjugés sexistes 

Pour nous permettre un petit retour sur nos propres expériences de jeunes parents, en espérant qu’il puisse vous être profitable, nous souhaitons vous parler aujourd’hui des préjugés, notamment des préjugés sexistes. Même si la réflexion sur ce sujet est déjà très ancienne, on a tous pu remarquer que celui-ci tient particulièrement le devant de la scène depuis plusieurs mois.

Nous non plus n’avions pas vraiment identifié ce sujet comme une urgence, surtout à des âges aussi tendres. Mais finalement, la société, nos proches, des inconnus, se sont très rapidement chargés de nous imposer cette réflexion en tant que jeunes parents.

Par ailleurs, sans entrer dans une démarche politique ou militante, nous pensons qu’une majorité de parents souhaitent à leur enfant, garçon ou fille, une certaine ouverture d’esprit, une aspiration de justice et d’équité, le respect pour eux-mêmes et pour les autres. Or, les vieilles habitudes de notre société nous confrontent très vite à leurs travers. Bien sur, nos anecdotes ou conseils sont à prendre comme autant de pistes de réflexion personnelle. Chacun est libre de ses convictions.

Exemples : 

Alors les filles sont douces, jouent à la poupée et pleurent pour un rien.

Aussi, les garçons sont dissipés, brutaux, bébêtes.

D’un côté, les femmes sont romantiques, séductrices, s’occupent bien de la maison et couvent leurs enfants.

De l’autre, les hommes s’échinent au travail pour nourrir le foyer et ont des difficultés de communication intime.

Alors vous avez l’impression que ces postulats sont périmés, d’un autre âge, n’ont plus cours aujourd’hui ? Tendez l’oreille, observez. Dès les premières semaines, pour peu qu’on y prête attention, tout est déjà là. « Ah, c’est une fille ? Qu’elle est belle, elle va faire des ravages, ils vont tous être à ses pieds ». « C’est un garçon ? Oh, préparez-vous, ça va être bientôt être un ouragan dans la maison ».

Exemples : 

Un inconnu va systématiquement appeler votre fille « princesse »… quelle est la promesse ? Sourire ? Être contrainte par un protocole et n’avoir rien le droit de faire d’amusant ? Attendre patiemment l’amour d’un valeureux prince pour enfin commencer à vivre ? Pas très vendeur. 

De plus, un petit garçon se fera appeler « mon grand », s’identifiera à des histoires de pirates et autres valeureux chevaliers… 

Au rayon jouets, même combat : la dînette dans un emballage rose illustré par une petite fille. Les jeux stimulant un imaginaire d’aventure, pour les garçons (panoplies de pirate, lego, etc.)

Sans avoir un avis argumenté sur l’égalité, les rôles, les différences entre les sexes, une chose est sure, en tant que parents nous souhaitons tous offrir à nos enfants toutes les chances d’être heureux et accomplis. 

Pour être heureux, il faut se sentir libre notamment. Donc s’affranchir des plus grands et plus gros préjugés. Ça ne veut pas dire les ignorer mais les connaitre et apprendre à se positionner face à eux.

Les plus gros préjugés inconscients au sujet des bébés et des enfants

Tout d’abord, voici notre top 3 des préjugés sur les bébés. Ne soyez pas surpris si à peine sortie de la maternité vous les avez déjà entendus ou observés. De nombreuses personnes les répliquent tout simplement sans y réfléchir, car ils les ont entendus quand ils étaient enfants, puis à nouveau quand ils sont devenus parents, sans les questionner. Simplement, maintenant que vous êtes parents vous y êtes sensibles et attentifs. Et vous avez raison !

Préjugé numéro 1

Les filles sont plus douces, alors naturellement pour les féliciter et en pensant être agréables certains diront « quelle jolie princesse ! ». 

Ouverture sur ce préjugé numéro 1

Et si le destin de tous les enfants, c’était plutôt de partir à l’aventure. A l’aventure de leur vie. Arrêtons avec les princes courageux et les princesses jolies, soutenons nos enfants dans leur curiosité et leur envie de découverte. Tous et toutes aventuriers.ères ! On ne va pas réécrire toute la littérature enfantine faite de héros garçons dans 90% des cas. Mais on peut déjà, à notre niveau, ne pas prendre la mauvaise habitude de surnoms sexistes et essayer de communiquer notre entrain aux personnes entourant nos enfants, personnel éducatif ou grands parents, par exemple… 

Préjugé numéro 2

Les garçons ont besoin de se dépenser davantage, de courir et c’est aussi pour cela qu’ils se bagarrent. 

Ouverture sur le préjugé numéro 2

Les garçons ont plus de muscle, pourquoi pas, même si ça n’est pas franchement criant jusqu’à la puberté… Pourtant on a jamais fait d’étude sur le fait que les parents de bébé filles étaient plus reposés que ceux de bébé garçons. On peut pousser ce préjugé encore plus loin et lui associer un autre préjugé : les filles sont plus intelligentes et studieuses que les garçons (c’est un préjugé qui ne vaut que pour les petites filles : à l’âge adulte, vous le savez, les filles sont moins représentées dans les comités de direction). Donc si on raisonne par l’absurde, les garçons moins intelligents, sont dissipés et tapent. 

Essayons juste de leur proposer une activité qui leur plaît. Un bébé ou enfant qui est dans une activité qui le stimule et l’intéresse est concentré. De même que, fille ou garçon, un enfant est généralement ravi de se dépenser autant qu’il peut si le cadre l’inspire. Observez les copains de bébé à son prochain goûter d’anniversaire par exemple ? Nous sommes convaincus qu’il y aura de remarquables escalades de canapé ou autre mobilier de la part des filles ou des garçons.

Préjugé numéro 3

Un bébé fille pleure car elle a peur. Alors qu’un bébé garçon pleure car il est en colère.

Ouverture sur le préjugé numéro 3

Rassurons- nous, ils ont bien tous les deux toute la panoplie de tous les sentiments et savent tous deux exprimer leurs besoins. Lisez notre article sur le sens des pleurs, vous verrez qu’il n’y a pas de pleurs genrés.

Comment faire avec les préjugés ? 

En avoir conscience, c’est une première bonne étape. Et ainsi apprendre et grandir avec bébé, dans notre monde de préjugés, avec le recul nécessaire pour pouvoir s’en amuser et les faire évoluer.

Notre top 3 des exercices pour s’amuser des préjugés et s’amuser, tout court, surtout :

1. Sortez de chez vous : si possible fréquentez d’autres communautés et cultures

Vous n’avez décidément que des amis qui vous ressemblent, qui se ressemblent ? Inévitablement, tous vos enfants sont aussi faits sur le même moule… Hé bien allez trainer dans un parc d’un autre quartier, et forcez vous à faire connaissance avec d’autres parents. Vous démontrerez aussi l’exemple de la sociabilité à votre enfant. Bébé crapahutera et s’intéressera naturellement aux autres enfants de son âge et à leurs jouets. Faites de même, saluez et engagez la conversation sur quelques banalités au sujet de vos enfants, c’est un excellent icebreaker et les perches sont plus souvent saisies qu’on pourrait le redouter.

2. A la crèche ou en garde partagée : c’est caricatural, il n’y a que des femmes ou presque. Ça évolue (lentement) on est d’accord

Hé bien, pourquoi pas en profiter pour faire garder bébé – quand vous avez besoin en dehors de son mode de garde classique – en faisant évoluer le casting et en choisissant un homme ? Il y a fort à parier que le jeune voisin, votre neveu ou les grands fils de vos enfants seraient tout autant ravis de gagner un peu d’argent en faisant du baby-sitting que leurs sœurs. Ainsi, vous participez à ancrer chez bébé que les hommes et les femmes s’occupent aussi des enfants.

3. Chez vous

Faites varier les différentes tâches de la maison. Pour montrer votre polyvalence à vos enfants. Vous n’êtes pas un cordon bleu c’est plutôt votre conjoint ? Tant mieux, vous y mettre ne peut qu’améliorer votre situation de médiocre cuisinier. Concernant le ménage, il sera probablement mieux fait si vous y participez tous les deux. Chacun a ses habitudes en matière de ménage : les maniaques des plinthes et ceux qui sont plutôt à repousser la poussière dans les coins. Bref, ce défi est bénéfique car on sent que vous allez finalement entrer en compétition malgré vous pour bien faire et prendre soin de votre foyer. Votre maison va briller et les fourneaux tourner à plein !

Plein d’énergie à l’idée de tester ces exercices, on vous souhaite plein de rigolades, pas de prises de tête. Soyez à l’écoute de votre enfant, vous êtes un parent Little Big Change, bébé ne peut pas être plus chanceux ! ?

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